©DR

©DR

Magnifique, Éloquent, Attrayant.

Sylvain Creuzevault nous avait enchanté par son adaptation « le Grand Inquisiteur » extrait fort et philosophique du roman.

Aujourd’hui, il met en scène avec grand brio, ce dernier grand roman de Dostoïevski qui a été publié en épisodes de 1879 à 1880 dans le Messager russe. C’est l’époque où les attentats se multiplient et Alexandre II est condamné par les Révolutionnaires.

« Les frères Karamazov » conte les luttes politiques, religieuses et philosophiques dont la révolte sanglante des fils et la mise à mort du père.

Mais c’est aussi quelque peu une intrigue policière, pleine de rebondissements, d’énigmes et de bouffonneries. QUI est le coupable ?

Roman qui ne pouvait que conquérir le peuple russe.

Sylvain Creuzevault nous offre en 3h de temps une adaptation remarquable, éloquente et poignante.

©Simon_Gosselin

 

Dans un décor sobre et élégant, rappelant celui du Grand Inquisiteur. Un jeu de multiples néons , de grands panneaux blancs sur lesquels s’affichent des grosses lettres noires. " Si Dieu est mort, tout est permis"

 

Fiodor Karamazov apparait, ce père indigne, ivrogne, propriétaire de boites de nuit.  Il est  arrogant et grossier,  insulte ses fils et le public. Nous sommes subjugués et transportés au cœur de ce drame familial.

 Tour à tour, les comédiens nous  amusent  et nous  bouleversent.

©Simon_Gosselin_

 

Amusés par cette scène burlesque et drôlissime de la mise en cercueil du Starets   dont le corps répand un odeur nauséabonde.

 

 

Bouleversés par l’enterrement du jeune enfant, Ilioucha dont l'histoire nous crève le cœur.

Sylvain Creuzevault nous émeut et nous réjouit par cette mise en scène et cette adaptation intelligente, judicieuse et poignante. Les comédiens que nous avons applaudis et adorés pour la majeure partie lors du « Grand Inquisiteur » jouent avec une grande justesse et un remarquable talent.

La musique en live et les variations de luminosité  des néons mobiles, intensifient les émotions.  Merci à Tous.

Très beau moment théâtral.

Claudine Arrazat

 

©Simon_Gosselin

avec
Nicolas Bouchaud :  Fiodor Karamazov, le père Païssy, l’avocat Fétioukovitch
Sylvain Creuzevault : Ivan Karamazov
Servane Ducorps : l a mère Iossif, Grouchenka, Mamounette
Vladislav Galard : Dmitri Karamazov, un prêtre, Mme Khokhlakova, Ilioucha
Arthur Igual : Alexeï Karamazov
Sava Lolov : le Starets Zossima, le Polonais ,le Procureur
Frédéric Noaille : Snéguiriov, Rakitine
Blanche Ripoche : une moniale, Katérina Ivanovna, Pavel Smerdiakov
Sylvain Sounier :  un moine, Piotr, le policier Kolia
 les musiciens :Sylvaine Hélary et Antonin Rayo

 

Du 22octobre au 13 novembre 2021 Odéon 6eme


Les Frères Karamazov traduction française André Markowicz
dramaturgie Julien Allavena
scénographie Jean-Baptiste Bellon
lumière Vyara Stefanova
création musique Sylvaine Hélary Antonin Rayon
maquillage Mityl Brimeur
masques Loïc Nébréda
costumes Gwendoline Bouget
son  Michaël Schaller
vidéo Valentin Dabbadie


Tournée 2021 - 2022
23 et 24 novembre — L’empreinte – scène nationale Brive-Tulle
12 au 14 janvier — Théâtre des 13 vents – CDN de Montpellier
17 et 18 février — Points communs – scène nationale de Cergy-Pontoise
11 au 19 mars — Théâtre national de Strasbourg
24 et 25 mars — Bonlieu – scène nationale d’Annecy
13 et 14 avril — La Coursive – scène nationale de La Rochelle
29 et 30 avril — Teatro nacional São João – Porto

Tag(s) : #Th de L'Odéon, #Critiques

Partager cet article

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :