Bouleversant, Magnifique, Eloquent.
Les enfant ne sont point responsables des actions de leurs parents mais il est difficile et parfois impossible d’accepter l’inacceptable…
Pour quelle raison, Rachel s’est-il suicidé ?
Nous allons découvrir l’histoire de Rachel et Malrich deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Tous deux élevés en France par leur oncle émigré, loin de leurs parents restés en Algérie.
Le lundi 25 avril 1994 à 20 heures, Rachel entend au journal télévisé qu' un massacre a eu lieu dans le village où vivent sa mère et son père à Aîn Deb, selon la télévision algérienne, c’est l’œuvre des islamistes.
Rachel sans en avertir ses proches, part au pays leur rendre un dernier hommage. Lors de sa visite, il découvre dans la maison familiale , au fond d’un placard bien cachés, des documents sur la réelle identité de leur père. Dés lors, il va mener une enquête difficile et déviatrice pour connaitre la vérité sur ses origines.
Qui est donc ce père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid?
Son jeune frère, Malrich, le découvrira plus tard dans le journal intime de Rachel.
A travers de nombreux flash-back, nous suivons Rachel et Malrich dans cette quête douloureuse de leur ascendance.
Cette histoire est basée sur une histoire vraie, elle nous parle de l’épouvantable guerre de1990 en Algérie, des horreurs de la Shoah ainsi que de la monté de l’islamisme dans les banlieues française. C’est poignant et accablant de vérité.
La mise en scène Luca Franceschi est magnifiquement orchestrée, les scénettes s’enchainent avec aisance.
La scénographie de Angélique Monbeig est simple et efficace, la création lumière de Samuel Bovet intensifie nos émotions.
Les comédiens ; Valerian Moutawé, Nicolas Moisy, Alexandra Nicolaidis, Yann Ducruet, Lysiane Clément, Samuel Camus, interprètent plusieurs rôles et passent de l’un à l’autre avec agilité et naturel. Ils nous émeuvent, nous captivent et nous bouleversent de par la justesse de leur jeu et leur sincérité.
Beau et bouleversant moment de théâtre.
Claudine Arrazat
Compagnie Les Asphodèles du Colibri
Création lumière Samuel Bovet / Son Vincent Arnaud / Costumes et Décors Angélique Monbeig
Partenaires et soutiens ADAMI Région Auvergne - Rhône – Alpes
Le Village de l’Allemand (ou le journal des frères Schiller) a été récompensé par de nombreux prix littéraires :
• Grand Prix Rtl-Lire 2008 / • Grand Prix Sgdl Du Roman 2008 / • Prix Louis-Guilloux 2008 / • Prix Nessim-Habif 2008