Quills de Doug Wright

Mise en scène et espace scénique
Jean-Pierre Cloutier, Robert Lepage

Les derniers jours du Marquis de Sade prisonnier à Charenton.

L’abbé Coulmier directeur de l’établissement et le docteur Royer Collard vont s’employer à abroger  les écrits du marquis.

Mais l’entreprise s’avère difficile et même impossible.

Sade est avant tout un artiste, un artiste diabolique certes. Mais un artiste ayant un besoin fulgurant de s’exprimer.

 Dans cette histoire romancée, Sade emploiera  des moyens pour le moins les plus extravagants  et incroyables  pour arriver à ses fins.

La morale chrétienne va  s’affronter à la liberté d’expression de l’artiste.

Quelles vont être les limites de l’abbé pour  contraindre Sade à rentrer dans le droit chemin et à cesser ses écrits et ses pensées  pervers.

 Au nom de la morale,  peut-on agir avec acharnement et inhumanité ?

Nous sommes captivés par cette histoire qui nous procure de belles émotions.

Le décor est magnifique, des cloisons en  miroirs coulissants  et grinçants nous transportent dans les différents lieux de la prison. L’éclairage nous plonge dans une ambiance fantasmagorique avec des jeux de lumière et de néons.C’est magnifique.

Avec :             Robert Lapage     extraordinaire Marquis

En compagnie de  :Pierre‑Yves Cardinal, Érika Gagnon, Pierre‑Olivier Grondin, Pierre Lebeau,  Mary‑Lee Picknell   tous de talentueux comédiens.
 

 

Tag(s) : #Th. de la Colline, #Critiques

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