© Metlili.ne

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Magnifique, Puissant, Époustouflant.

« Le Circus Baobab est issu d'une idée de Laurent Chevallier, réalisateur de cinéma , en 1998, il rêve de filmer une troupe de saltimbanques itinérants africains or il n’y a point de cirque en Guinée. Avec le soutien de Telivel Diallo alors ministre guinéen de la Culture , l’idée de créer la première troupe de circassiens acrobatiques aériens d’Afrique prend naissance.Circus Baobab est né, filles et garçons âgés de 15 à 25 ans, danseurs, percussionnistes et acrobates travaillent avec Pierrot Bidon et des chorégraphes guinéens sur un thème inspiré d’une ancienne légende de l’ethnie bambara : La légende du singe Tambourinaire. (Leur premier spectacle) » Ce projet  forment aussi les jeunes musiciens guinéens, les spectacles sont accompagnés de balafon, djembé , doundounba...

Cette magnifique troupe est issue des jeunes gens de la rue qui ont été entrainés dans des hangars désaffectés et des maisons de quartier à Conakry, pour apprendre et découvrir l’acrobatie, la voltige, le contorsionniste.

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Pour beaucoup, la passion nait, ils s’acharnent au travail et deviennent de fabuleux artistes qui nous enchantent et nous émerveillent  par leur talent et la précision de leur gestuelle.

Les corps de superposent, s’escaladent, construisent des pyramides humaines vertigineuses puis s’éclatent, se séparent et chutent en élaborant des triples, quadruples et multiples sauts périlleux. C’est fabuleux.

Sur scène, l’eau est un vecteur social mais aussi une source de conflit et de questionnements. Nos 13 acrobates-danseurs vont évoluer sur un plateau jonché de bouteilles d’eau pour la plupart vides et écrasées.   Un symbole important de nos jours.

L’eau est un sujet préoccupant pour la planète et d’autant plus pour les habitants de Conakry où la population manquent actuellement d’eau potable alors que la Guinée était considérée comme le « château d’eau de l’Afrique Occidentale »….

C’est autour de messages forts qui concernent le peuple guinéen que les acrobates danseurs de Circus baobab se réunissent pour nous faire frémir et nous éblouir.

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La chorégraphie de Nedjma Benchaïb est d’une remarquable esthétique. Les corps donnent naissance à des figures géométriques qui s’étirent, se fondent, se séparent avec élégance et harmonie.

La mise en scène est orchestré avec la plus grande minutie, on perçoit la discipline sévère et intransigeante des ballets africains Guinéens. Ceci permet de nous offrir un  spectacle prodigieux et exceptionnel.

Les musiques électro de Jeremy Manche et les créations lumières de Clément Bonnin intensifient les émotions.

Les acrobates-dansers Bangoura Hamidou, Bangoura Momo, Camara Amara Den Wock, Camara Bangaly, Camara Ibrahima Sory, Camara Moussa, Camara Sekou, Keita Aïcha, Sylla Bangaly, Sylla Fode Kaba, Sylla M’Mahawa, Youla Mamadouba, Camara Facinet, pleins d’énergie, d’enthousiasme et de grand talent, nous époustouflent, nous réjouissent et nous inondent de bonheur.

Grand merci à tous

Claudine Arrazat

Directeur artistique Kerfalla Bakala Camara  / Metteur en cirque et compositeur Yann Ecauvre  / Intervenant acrobatique Damien Drouin /  Compositeur Jeremy Manche  / Chorégraphe Nedjma Benchaïb  / Costumière Solène Capmas  / Création Lumière Clément Bonnin  / Régisseur Général Christophe Lachèvre  / Producteur Richard Djoudi  / Diffusion Camille Zunino, Temal

Production : Circus Baobab et R’en Cirque

Soutiens en résidence : Le Cheptel Aleïkoum, Saint Agil ; Nickel Chrome, Martigues ; Le Pôle, Scène conventionnée, La Saison Cirque Méditerranée ; Centre Culturel Franco-Guinéen

Soutien à la création : Cirque Inextremiste

Coproduction : Centre Culturel Franco-Guinéen avec l’aide de l’Institut Français et de l’Agence Française de Développement dans le cadre du programme accès Culture ; Le Palc, Pôle National du Cirque de Châlons-enChampagne ; Ville de Valbonne ; Accueilli au Festival des 7 Collines 2021, Saint Etienne ; L’Azimut – Antony/ChâtenayMalabry, Pôle National Cirque en Ile-de- France ; Archaos, Pôle National Cirque de Marseille

Du 14 avril au 10 juin 2023 Du mardi au samedi à 21h Le dimanche à 17h Relâche dimanche 16 avril Durée 1 heure GRANDE SALLE Scalla  Paris

du 7 au 29 juillet à la Scala Provence. Avignon

Tag(s) : #Th La Scala, #Critiques, #Danse, #Avignon 2023

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