©LollWillems

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Drolatique, Dynamique, Joyeux.

Dès le premier regard, nous sommes transportés dans les années 60/70, l’ameublement vintage avec ses poufs et son tourne disque, les pattes d’éléphants, les robes à fleurs…

Dans une mise en scène dynamique et joyeuse, la langue de Molière surgit et nous transporte en compagnie de talentueux comédiens dans cette aventure.

 

Philamine, maitresse de maison autoritaire, en compagnie de sa fille ainée Armande préférant  les sciences à l’amour et de sa belle-sœur Bélise  vieille fille croyant être la muse de tous les hommes ,se consacrent avec excès au savoir et aux beaux mots.

*Nous assistons à leurs expériences de chimie toutes plus cocasses les unes que les autres…

 

Ces trois ‘savantes’ sont subjuguées par Trissotin, poète pédant et quelque peu fourbe. Elles sont toutes trois en grande jouissance dés le premier vers de ses poèmes.

*Un Trissotin haut en couleur qui nous régale par ses intonations et sa gestuelle. Personnage ambigu et étrange qui nous fait beaucoup rire tant son jeu est exquis.

 

Philamine prétend que les plaisirs de l’esprits sont plus importants que les plaisirs charnels, de ce fait, elle s’oppose au mariage de sa fille cadette Henriette

avec Clitandre, jeune homme cool étant peu enclin au plaisir intellectuels.

 

Chrysale mari de Philamine,  soumis et un peu lâche, va-t-il se réveiller et s’imposer vraiment pour soutenir Henriette ?

 

Molière est toutefois un peu misogyne il est vrai, mais l’humour et le non parti pris sont bien présents. Les vrais perdants sont la fourberie, la pédanterie et la trop haute estime de soi.

 

Macha  Makéïef fait un clin d’œil aux années 70.

La guerre des sexes, l’émancipation intellectuelle des femmes, le désarroi des hommes, le mouvements féministe…

 

Le talent de ces fabuleux comédiens nous réjouit et nous amuse de par leur jeu, leur gestuelle et leur voix. Tous les personnages sont pittoresques et ne manquent pas de piquants. C’est un vrai plaisir.

Claudine Arrazat

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Trissotin ou les femmes savantes   de Molière

Mise en scène de Macha Makeïeff
avec Marie-Armelle Deguy, Arthur Deschamps, Karyll Elgrichi en alternance avec Louise Rebillaud, Caroline Espargilière, Vanessa Fonte, Arthur Igual en alternance avec Philippe Fenwick, Valentin Johner, Jeanne-Marie Levy en alternance avec Anna Steiger, Ivan Ludlow, Geoffroy Rondeau, Pascal Ternisien, Vincent Winterhalter

lumières Jean Bellorini assisté d’Olivier Tisseyre
son Xavier Jacquot
coiffures et maquillage Cécile Kretschmar assistée de Judith Scotto
arrangements musicaux Macha Makeïeff, Jean Bellorini

assistants à la mise en scène Gaëlle Hermant, Camille de la Guillonnière
assistante à la scénographie et accessoires Margot Clavières
construction d’accessoires Patrice Ynesta

assistante aux costumes Claudine Crauland
régisseur général André Neri
iconographe Guillaume Cassar
diction Valérie Bezançon
fabrication du décor Atelier Mekane

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A la La Scala Paris

13 BL de Strasbourg 75010

du 10 avril au 10 Mai

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Tag(s) : #Th La Scala, #Critiques

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