Captivant, Transperçant, Poignant.
Arthur Miller s’inspire du procés de sorcellerie ayant eu lieu en 1692 dans une petite ville du Massachustts. A travers cette chronique Arthur Miller dénonce les poursuites que les artistes et les écrivains ont subies sous le maccarthysme (guerre contre le communisme) dont Arthur Miller fut lui-même une des victimes. Ce fut la chasse aux sorcières des années 1950.
En 1692 Abigaïl est servante chez Elisabeth et John Proctor de braves fermiers. Elisabeth découvre une idylle entre John et Abigaïl et chasse celle-ci de sa maison.
Dés lors Abigaïl n’aura de cesse de se venger…
Abigaîl, Tituba servante du pasteur Parris, Betty fille dudit pasteur et leurs amies sont découvertes la nuit dansant dans la forêt en évoquant les morts, elles sont accusées de sorcelleries.
Les jeunes filles guidées par Abigaïl vont retourner la situation et accuser certains habitants du village de sorciers.
Abigaïl d’accusée deviendra accusatrice, elle n’a qu’une hate, se venger d’Elisabeh et de récupérer John.
Les accusations mensongères, la délation, le fanatisme, l’hystérie vont parcourir la ville.
De grand nombre d’habitants vont se retrouver accusés emprisonnés et condamnés.
La perversité des jeunes filles, le puritanisme du clergé, la peur du diable nous font frémir.
Les comédiens nous transportent et nous émeuvent avec grand brio. Serge Maggiani est impressionnant et fabuleux dans le rôle de John Proctor, Emilie Bouchez( Abigaïl) nous facine.
Sarah Karbasnikoff (Elisabeth Proctor), Philippe Demarle (Hale), Sandra Faure (Anne Putmnam), Jauris Casanova (Danforth), Lucie Gallo( Betty Parris), Jackee Toto (Hathorne), Marie-France Alvarez (Tituba), Stéphane Krähenbühl (Thomas Putman), Éléonore Lenne (Mercy Lewis), Gérald Maillet (Parris), Grace Seri (Mary Warren), Charles-Roger Bour (Gilles Corey) .
Tous nous réjouissent et nous transpercent le cœur .
C’est puissant.
La mise en scène, la lumiere , les décors intansifient les émotions et donnent une grande ampleur à ce magnifique texte qui nous interpelle et nous questionne.
C’est une pièce remarquable dont le propos est malheureusement toujours d’actualité.
Claudine Arrazat .
Théâtre de la Ville-Espace Cardin
1, avenue Gabriel
75008 Paris
Réservations : T+ 01 42 74 22 77
Du 26 mars au 19 Avril 20H dim 16H
Les Sorcières de Salem, d’Arthur Miller
Mise en scène & version scénique Emmanuel Demarcy-Mota
Assistant à la mise en scène Christophe Lemaire
2e assistante à la mise en scène Julie Peigné
Scénographie Yves Collet & Emmanuel Demarcy-Mota
Lumières Christophe Lemaire & Yves Collet
Costumes Fanny Brouste
Musique Arman Méliès
Création vidéo Mike Guermyet
Maquillage Catherine Nicolas
Création sonore Flavien Gaudon
Accessoires Christophe Cornut
Assistant lumières Thomas Falinower
Assistante costumes Alix Descieux-Read
Réalisation costumes Albane Cheneau, Margaux Ponsard
Assistant son Nathan Chenaud Joffart
Conseiller artistique François Regnault
Training physique Nina Dipla
Travail vocal Maryse Martines
Version française du texte François Regnault, Julie Peigné, Christophe Lemaire