La légende de Bornéo   par  le collectif   L’Avantage du doute

Drolatique, Pertinent.

« Les orangs-outans savent parler mais ils se taisent de peur qu’on les mette au travail. 

Ont-ils raison ou tort ?

C’est avec beaucoup de talent et d’humour que la troupe de l’Avantage du doute nous interroge sur les enjeux, les satisfactions et les déboires du travail à travers différentes scénettes.

Nous nous installons tranquillement dans nos fauteuils et sommes surpris par un vendeur de friandises qui parcourt les rangs comme au bon vieux temps.

Tout d’abord un peu interloqués, l’énigme se dévoile…

 « L’avantage du doute » nous pressente un travail collectif où chaque comédien a contribué à la pièce par son écriture et sa créativité.

C’est avec régal que nous partons à la rencontre de

* Un comédien à la retraite à la recherche de petits boulots pour subsister. (Vendeur de friandise, épilateur…)

* Un couple dont l’homme est atteint somnambulisme libidinal le jeudi soir…

*Une employée » de la ANPE qui a des crises de dyslexie corporelle et qui se fait pousser la frange pour ne pas voir les problèmes.

*Une réunion de famille qui vire au cauchemar entre un top-performeur et une apprentie comédienne.

 -C’est facile d’ouvrir sa gueule quand on est dans le guignol

 -Je ne suis pas un mendiant de l’État comme toi ! 

*Une passionnée de Walt Whitman qui se ressource en lisant de la poésie.

*Une histoire délirante de chasse neige...

* L’histoire de Marcel, ouvrier-écrivain qu’un metteur en scène voulait monter mais ;

 - faire un spectacle sur le travail, c’est compliqué. 

Et bien d’autres histoires drôles et ludiques mais non dénuées de sens qui nous interrogent.

Les comédiens sont tous extraordinaires et performants.

Simon Bakhouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas et Nadir Legrand.

Merci à tous pour cet agréable moment de théâtre.

Claudine Arrazat

©Pierre_Grosbois.

©Pierre_Grosbois.

Je ne joue pas de marche en l’honneur des seuls vainqueurs
Mes marches de triomphe sont aussi en l’honneur des vaincus et des tués.
T’as-t-on dit qu’il était beau de vaincre ?
J’affirme qu’il est tout aussi beau d’être vaincu
Les batailles se perdent dans le même esprit qu’elles se gagnent.
Je bats mes tambours pour le triomphe des morts
En leur honneur, mes trompettes entonnent leur fanfare la plus tonitruante et la plus gaie, 
Gloire à ceux qui ont été vaincus, ceux dont les vaisseaux de guerre ont sombré en mer, ceux qui se sont noyés en mer.

Walt Whitman

©Pierre_Grosbois.

©Pierre_Grosbois.

Théâtre de L’atelier

Place Charles Dublin

75018

Du Mardi 19 mars  
au Samedi 4 Mai 2019
(Sauf les 9 - 10 - 11 - 12 - 26 et 27 Avril )

19h l  du Mardi au Samedi
l 17h  l  Dimanche

 

Conception, écriture et interprétation:
Simon Bakhouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas et Nadir Legrand.

Lumière
Wilfried Gourdin

Construction
Jérôme Perez assisté de Julien Chavrial et Raoul Demans

Administration / Diffusion
Marie Ben Bachir

Production
L’Avantage du doute

Coproduction
Le Bateau Feu, Scène Nationale de Dunkerque, le Théâtre de la Bastille et le Théâtre de la Commune, Centre dramatique National d’Aubervilliers,  avec le soutien du Théâtre-Studio d’Alfortville.

Le spectacle bénéficie du soutien de l’aide à la production et la diffusion du Fonds SACD, de la DRAC Ile-de-France, de la CCAS et de l’ADAMI.

©Pierre_Grosbois.

©Pierre_Grosbois.

Tag(s) : #Critiques, #TH de L'Atelier

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