©Baptiste Alexandrowicz

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Puissant, Remarquable, Époustouflant.

Simonne Rizzo  chorégraphe et danseuse, fondatrice de sa compagnie depuis 2012. Formée en danse classique, contemporaine et hip-hop, elle crée des œuvres mêlant danse, arts numériques et musique, dans des lieux variés. Elle signe notamment MIWA (2019, jeune public) et VOLERO (hommage à ses origines gitanes). La transmission est au cœur de son projet

Isicathulo est bien plus qu’une simple chorégraphie, c’est une véritable expérience sensorielle. Inspirée du stepping, cette rythmique née au sein des fraternités afro-américaines, la pièce puise sa force dans l’union du mouvement et du son.

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Dès les premières secondes, Isicathulo nous saisit. Pas d’artifice, pas de décor inutile. Ce sont les danseurs eux-mêmes qui deviennent instruments. Leurs corps créent la musique, les rythmes, les percussions. Chaque frappe, chaque pas, chaque souffle résonne comme un battement de cœur, vibrant d’une  puissante énergie  qui vous transperce le corps.

On assiste à une véritable symphonie où la voix, le geste, le silence et la cadence s’unissent pour nous raconter l’histoire d’une force collective. C’est à la fois fascinant, hypnotique et profondément humain.

À cela s’ajoute la voix du MC Benjamin Pepion (alias STAV), qui mêle rap, slam, chant, et livre un texte personnel, touchant, parfois violent, toujours vrai. On sent à travers ses mots une nécessité d’exprimer, de raconter, de partager.

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Joël Beauvois, Dalila Cortes, Laura Muller, Thomas Queyrens : ils nous enchantent et nous émeuvent. On ressent une grande complicité entre eux, leurs corps s’expriment avec vigueur et virtuosité. C’est beau, c’est fort, c’est sincère.

Le spectacle ne ressemble à rien de ce qu’on peut voir ailleurs. On est emporté dans une sorte de  parenthèse hors du temps, un moment suspendu où l’on oublie tout le reste. Les corps vibrent, résonnent, se heurtent, se répondent, jusqu’à créer une véritable symphonie corporelle.

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C’est un spectacle époustouflant d’énergie, de sincérité, d’inventivité. On en ressort bousculé, ému, plein d’admiration.
On gardera longtemps en mémoire cette expérience rare, un spectacle unique, surprenant, qu’on n’oubliera pas.

Claudine Arrazat

 

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- Collaboration artistique : Benjamin STAV  / Mourad Bouhlali  / Cheikh Sall

- Régie : Antonin Luigi

- Costumes : Corinne Ruiz

- Création lumière ; Michaël Varlet

Festival Avignon 2025

A L’Entrepôt du 12 au 22 juillet relâche le 15

 

Tag(s) : #Avignon 2025, #D.C
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