La peau d’Elisa du 3/01 au 24/02 Manufacture desAbbesses
De Carole Fréchette par Mama Prassinos
La scène est dépouillée juste un miroir dans lequel se reflète un banc et dans un coin une jeune femme qui nous interroge du regard, elle nous sourit, que veux t elle nous dire?...
« Ah, oui »
« Ça s’est passé à ST Gilles quand je portais des pantalons péruviens et des ceintures larges avec des clochettes….. »
« Les entendez-vous les clochettes » nous voici hypnotisés
Elisa nous raconte des histoires d’amour avec élégance et douceur. Nous sommes happés. Nous partons en voyage dans des lieux et des endroits précis à la rencontre de Sigfried, Ginette, Jan, Anna…
.C’est émouvant, drôle, plein de poésie.
« Il avait décapoté l’appartement, comme sa petite auto. Il m’a dit : C’est le ciel, je te le donne. »
Elisa dépeint avec sensualiste et délicatesse, les premiers regards qui déclenchent des étincelles, les frissons qui transpercent le corps, le sang qui vous monte aux joues, le cœur qui s’emballe, l’odeur de l’autre qui vous émeut et la peau, cette peau que l’on a envie de caresser, ce corps que l’on a envie de posséder.
Mais Elisa vieillit, sa peau se flétrir, elle pleure….Elle rencontre un jeune qui lui confia un secret. Un magnifique secret d’amour.
C’est magnifique, Mama Prassinos est émouvante, elle nous envoute.
Julien Lecannellier est attachant et son secret nous emeut.
Je sors et je n’ai qu’une envie réentendre, relire, apprendre, ce texte de Carole Fréchette