Hiroshima  mon amour    de Marguerite Duras  Adaptation théâtrale de Bertrand Marcos   du scénario du film Alain Resnais.  Avec Fanny Ardant et la  voix   off   Gérard Depardieu

Magique, Magnifique, Envoutant.

Une  actrice française  se rend à Hiroshima pour tourner un film. Une histoire d’amour  passionnelle  naît  entre elle et un Japonais.

Histoire d’amour difficile entre ces deux êtres marqués par :

*les horreurs et les conséquences de la  bombe nucléaire sur Hiroshima pour cet homme.

*la douleur et le supplice de cette femme pour avoir aimé un soldat allemand  pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Fanny Ardant par sa présence, son éloquence, son jeu plein de délicatesse et de finesse  nous envoute  comme par magie.

Nous tombons sous son  charme, nous sommes subjugués par cette talentueuse actrice.

La profondeur et la magnifique écriture de Marguerite Duras prend un envol extraordinaire, nous sommes transpercés par l’émotion. C’est la vie, le témoignage de l’irracontable….

" L’écrit ça arrive comme le vent, c’est nu, c’est de l’encre, c’est l’écrit, et ça passe comme rien d’autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle, la vie."  Duras

 

 

Tout commence par l’arrivée majestueuse de Fanny Ardant. La scène est plongée dans la pénombre, seule  sa silhouette  apparait dans un banc de lumière. C’est magique.

 J’ai tout vu. Tout ”, dit-elle  (Fanny Ardant) en s’avançant majestueusement vers le public.

Tu n’as rien vu à Hiroshima”, répond la voix off (Gérard Depardieu)

Deux voix hors du commun, deux voix irremplaçables qui   nous ébranlent et nous vont droit au cœur. Deux magnifiques comédiens qui vont nous conter cette histoire…..

 

De confidences en confidences, nous sommes  transportés dans leurs souvenirs où la réalité de l’horreur  est inconcevable.

La guerre, la violence, l'intolérance des hommes

 

Pourront-ils trouver la paix et vivre leur amour à Hiroshima ?

Rentrera-t-elle en France ? Restera-t-il dans son pays ?

 

Nous sommes inondées par les émotions et les questionnements longtemps après les applaudissements.

La mise en scène épurée de  Bertrand Marcos  amplifie la puissance du texte.

L’éclairage de Patrick Clitus tout en finesse crée une intimité profonde, nous sommes au cœur de cette histoire.

C’est grandiose.

Claudine Arrazat

 


 

Hiroshima mon amour
du samedi 22 décembre 2018
au lundi 31 décembre 2018


Théâtre de l'Atelier à 19h
1 place Charles Dullin

75018   Paris

Tag(s) : #Critiques, #th de l Atelier

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